Enjeux socio-économiques – Etudes de cas
Les textes ci-dessous contiennent les résumés et les liens d’accès aux études de cas réalisées par l’Observatoire Europe-Afrique 2030 sur le thème “Enjeux socio-économiques.
Etude de cas n°1:
Partenariats industriels en Ethiopie: Risques et opportunités – Janvier 2017
Au cours des trois dernières années, plusieurs entreprises européennes et asiatiques ont réalisé des investissements industriels en Ethiopie ou passé des accords avec des sous-traitants éthiopiens afin d’exporter leur production vers des pays émergents ou industrialisés. Les secteurs dans lesquels ces entreprises étrangères ont investi ont pour dénominateur commun de valoriser les débouchés d’origine agricole (fleurs, vins) ou issus de l’élevage (cuir, textiles). Sur la base d’exemples concrets, l’étude de cas analyse les facteurs d’attractivité qui ont contribué à ces investissements.
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Etude de cas n°2:
Quelle est la part des “coûts invisibles” dans les coûts de production en Afrique? – Août 2016
Les coûts invisibles correspondent aux pertes subies par les entreprises en conséquence de la mauvaise qualité de l’environnement des affaires. Il s’agit principalement des pertes causées par les exigences des banques lors des procédures de prêts, des conséquences du manque de fiabilité des infrastructures, des excès de la réglementation (contraintes à l’embauche, au licenciement), de la corruption et des problèmes de sécurité. L’étude de cas présente une analyse détaillée des coûts « invisibles » auxquels sont confrontées les entreprises qui opèrent en Afrique, ainsi qu’une comparaison de ces coûts invisibles avec les autres régions du monde.
Lien vers l’etude de cas couts invisibles_080816
Etude de cas n°6:
Les conditions sont-elles propices au développement d’activités manufacturières dans certains pays africains ?
Cette étude de cas présente une synthèse en français de trois rapports récents (un en langue française, deux en langue anglaise):
- Le premier, publié par l’ICTSD (International Centre for Trade and Sustainable Development) dresse le constat de la faiblesse des exportations de produits manufacturés dans la plupart des pays africains et du retard pris dans ce domaine par rapport aux pays d’Asie au cours de la période 2000-2015.
- Le second, publié par le FMI, analyse l’ampleur et la rapidité de la transformation structurelle de la production, de l’emploi et de la productivité dans plus de 30 pays d’Afrique subsaharienne à revenus faibles et intermédiaires au cours de la dernière décennie, puis compare plusieurs pays africains à forte croissance à plusieurs économies asiatiques à bas coûts (Vietnam, Cambodge, Bangladesh).
- Le troisième, publié par le “Centre for Global Development” (Washington D.C) analyse et compare les coûts du travail dans une série de pays à revenus faibles et moyens, en Afrique et dans le reste du monde, avec l’objectif de déterminer si certains pays africains sont capables de développer des activités manufacturières à une échelle significative.
- L’étude de cas est complétée par une synthèse des points saillants des trois documents.
Synthese_ICTSD_Lindustrie en Afrique_Quels enseignements._2017
Synthese rapport FMI_ Transformation structurelle….._2017
Synthese rapport CGD_ LAfrique peut elle devenir….._2017
Synthese etude de cas poles manufacturiers
Etude de cas n°7:
Promouvoir le développement de pôles manufacturiers à vocation exportatrice en Afrique subsaharienne – Novembre 2018
Cette étude de cas est présentée en 2 documents distincts:
- “Un objectif géostratégique”: Le développement de pôles manufacturiers exportateurs en Afrique subsaharienne est un objectif « gagnant-gagnant » pour les économies africaines, pour les entreprises françaises et pour la planète.
- “Proposition pour un nouvel outil financier incitatif” : Quelles contraintes les entreprises européennes ont-elles à surmonter si elles investissent dans ces pays? Sur quels leviers de compétitivité un futur mécanisme incitatif d’aide à l’investissement devrait-il agir en priorité ? Principales composantes du mécanisme incitatif proposé.
Un objectif geostrategique-nov 2018
Proposition pour un nouvel outil incitatif-nov 2018
Etude de cas n°8:
Dans plusieurs pays africains, les coûts invisibles constituent plus que jamais un obstacle aux investissements privés – Janvier 2019
L’Observatoire Europe-Afrique 2020 a analysé l’évolution de cinq indicateurs représentatifs des coûts invisibles sur la période 2010-2017, dans une quinzaine de pays africains sélectionnés du fait de leur potentiel de développement élevé. L’objectif est de mieux comprendre dans quelle mesure les investissements massifs réalisés dans l’énergie et les transports, ainsi que les réformes institutionnelles ont permis d’améliorer la situation en termes de coûts invisibles supportés par les entreprises.
Dans de nombreux pays africains les couts invisibles…._110119
Etude de cas n°8bis:
La révolution 4.0 en Afrique subsaharienne : Menace ou opportunité ? (Février 2019)
Le rapport récent du FMI intitulé « Perspectives économiques régionales » examine comment la vague actuelle d’innovations technologiques (la quatrième révolution industrielle, ou révolution 4.0) influera sur l’emploi des pays d’Afrique subsaharienne ainsi que sur leurs exportations. La révolution 4.0 peut-elle permettre à l’Afrique subsaharienne de créer les 20 millions d’emplois qui seront nécessaires pendant chacune des 20 prochaines années pour absorber sa main d’oeuvre croissante ? Peut-elle permettre de rendre les pays d’Afrique subsaharienne plus compétitifs à l’exportation ?
La révolution 4.0 en Afrique subsaharienne: Menace ou opportunité?
Etude de cas n°9bis:
Développer des filières manufacturières compétitives en Afrique subsaharienne : Le grand défi des vingt prochaines années – Décembre 2018
Du fait de l’explosion démographique, certains experts parient sur une brusque accélération de la croissance économique en Afrique subsaharienne. Or ce n’est pas ce qu’il se passe. On assiste en pratique à une relative stagnation de la croissance du PIB par capita, autour de 1 à 2% par an, alors même que les PIB enregistrent des croissances vigoureuses. Face à ce constat, les décideurs politiques et économiques font preuve d’une certaine résignation.
Etude de cas n°10:
Les économies africaines pourront-elles supporter le fardeau croissant des externalités? – Mai 2019
Les pays africains seront confrontés dans les 20 prochaines années à des externalités négatives croissantes, en premier lieu à la pollution générée par le secteur des transports. Cela aura inévitablement un impact défavorable sur le revenu net par habitant. Outre les transports, plusieurs autres externalités auront un impact négatif : diminution de la réserve halieutique, appauvrissement de la biodiversité, déficit de la ressource hydrique, réduction des surfaces de terres arables, augmentation de la pollution industrielle. Il est urgent de mettre en œuvre des politiques qui permettraient d’apporter une réponse, même partielle, au défi posé par les coûts externes.
Les économies africaines pourront-elles supporter le fardeau croissant des externalités?-18052019
Etude de cas n°11bis:
Dans les pays africains à revenu intermédiaire ou faible, le développement d’entreprises manufacturières compétitives à l’export passe par une augmentation des salaires – Septembre 2019
Une politique volontariste d’augmentation des salaires par les employeurs privés du secteur manufacturier dans les pays africains à revenu intermédiaire ou faible apparaît comme une condition indispensable au développement d’un tissu d’entreprises manufacturières compétitives à l’export.
Le developpement du secteur manufacturier passe par une augmentation des salaires
Etude de cas n°12:
Caractéristiques sectorielles et géographiques des grandes entreprises manufacturières africaines.
L’étude de cas exploite les informations contenues dans la source intitulée « Les 500 premières entreprises africaines », publiée par le magazine Jeune Afrique dans son numéro « Hors-série » n°50 – Edition 2019. L’objectif est d’analyser les données de ce recensement afin d’en tirer des conclusions pertinentes concernant l’activité des principales entreprises africaines, leur évolution, la part des différents pays dans cette activité ainsi que la part des différents secteurs d’activités, en particulier les secteurs manufacturiers. Cet objectif rejoint celui de l’Observatoire Europe-Afrique 2030. Ce dernier s’est fixé en effet comme mission de promouvoir le développement de secteurs manufacturiers compétitifs et durables.
Caractéristiques sectorielles et geographiques des grandes entreprises manufacturieres africaines
Etude de cas n°12bis:
Le développement de filières manufacturières compétitives et durables en Afrique est une priorité absolue
Un rapport récent de l’OCDE dresse un constat sans concession du retard croissant de l’Afrique en matière de productivité, de parts de marchés et d’emplois dans le secteur manufacturier. Il suggère que les moteurs de la compétitivité de l’Afrique peuvent différer de ce qu’ont connu les pays d’Asie de l’Est, où l’industrialisation s’est appuyée sur l’essor du secteur manufacturier. Quelques commentaires à ce rapport permettent de lever d’éventuelles ambigüités, en particulier sur la signification du terme « services ».
Le développement de filières manufacturières compétitives et durables en Afrique demeure une priorité absolue
Etude de cas n°12ter:
La corruption en Afrique : une lente amélioration, des situations contrastées – Octobre 2020
Cette étude de cas analyse plusieurs indicateurs d’évolution de la perception de la corruption en Afrique, et compare la situation à quelques pays de référence hors Afrique.
La corruption en Afrique- 20102020
Etude de cas n°16:
Le secteur manufacturier, moteur incontournable de la croissance africaine – Mai 2021
Cette étude de cas analyse le rôle du secteur manufacturier dans la croissance africaine et compare ces évolutions à celles d’autres pays hors Afrique. L’analyse a été réalisée à partir des données statistiques macroéconomiques de la Banque Mondiale et des Nations-Unies, sur la décennie 2009-2019. Le champ géographique inclut les 15 pays africains couverts par l’Observatoire.
Secteur manufacturier-Moteur indispensable de la croissance-Mai 2021
Etude de cas n°16bis:
En Afrique sub-saharienne, la compétitivité à l’export des industries manufacturières passe par un accroissement des salaires – Août 2021
Étude de cas n°17:
Industrialiser l’Afrique subsaharienne: Proposition de modèle économique : L’exemple de la filière de fabrication de bus à hydrogène – Décembre 2021.
La présente étude de cas propose un modèle « atypique », basé sur l’exemple de la filière de fabrication de bus à hydrogène au Nigéria. Ce projet constituerait pour ce pays une opportunité d’accéder à l’autonomie industrielle dans une filière stratégique. Le modèle proposé consiste à affecter une partie de l’aide française actuelle (dons ou prêts) au financement de l’achat de bus à hydrogène, sachant que la demande est largement insolvable.
Version française:
Filiere des bus a hydrogene-Decembre 2021
English version:
Hydrogen Powered Bus-December 2021-engl
Etude de cas n°18 – Promouvoir une filière de conception/fabrication de mini-réseaux de troisième génération en Afrique subsaharienne – Avril 2022.
Aucun pays d’Afrique subsaharienne ne dispose d’un outil industriel capable de fabriquer localement des mini-réseaux. De ce fait, à l’horizon 2030, l’acquisition de plusieurs dizaines de milliers d’installations obligera les états africains concernés à importer la plus grande partie des 100 milliards de dollars d’équipements et de services nécessaires. L’impact sur l’endettement et la balance commerciale de ces pays sera très lourd. Une solution . Une filière africaine intégrée de conception de fabrication de mini-réseaux de troisième génération en Afrique subsaharienne, basée sur une logique de co-production entre des industriels européens et africains, permettrait de réduire fortement ce fardeau financier.
Version française:
Etude de cas-n°18-Mini reseaux-Observatoire Europe Afrique 2030-21042022-fr
“Quelle contribution de la Chine à l’industrialisation de l’Afrique?” – Juin 2018
Le Petit-déjeuner organisé le 27 juin 2018 au « Hub » de Bpifrance par l’IPEMED, en partenariat avec Bpifrance et IC Publications et avec le soutien de l’Observatoire Europe – Afrique 2030 et Vox Africa, sur le thème “Quelle contribution de la Chine à l’industrialisation de l’Afrique?”, a réuni des hommes politiques, entrepreneurs et chercheurs. Il a permis d’échanger sur les principaux enjeux. Le “Palimpseste et le compte-rendu sont accessibles aux liens suivants:
Palimpseste-Version-Finale-260618
Compte rendu Petit Dejeuner Chine Afrique_090718
Etude de cas n°20 – “Entreprises Leaders de l’industrialisation verte en Afrique :
Quelle valeur ajoutée génèrent-elles ?” – Août 2024
Les cinquante-deux entreprises du « Palmarès des Leaders de l’industrialisation verte en Afrique » développé par l’Observatoire Europe-Afrique 2030 sont analysées à la lumière de leur degré de valeur ajoutée locale. On constate une prépondérance (en nombre) des entreprises dont le degré de valeur ajoutée est « moyen à élevé ». Cela confirme que le tissu industriel des filières vertes en Afrique ne se réduit pas uniquement à des usines tournevis. Les exemples de plusieurs entreprises du Palmarès, certes très peu nombreuses au regard des besoins du continent, démontrent qu’il est possible de fabriquer sur le sol africain et dans des conditions généralement rentables des produits dont le contenu technologique est relativement élevé, tels que des vélos, des mâts d’éoliennes, du matériel ferroviaire et des panneaux solaires, avec un degré de valeur ajoutée locale non-négligeable.
Version française: