L’AFRIQUE DOIT FABRIQUER SUR SON SOL LES BIENS D’EQUIPEMENT “VERTS” DONT ELLE A BESOIN
La maitrise de la conception et de la fabrication de biens d’équipement “verts” (mini-réseaux électriques, fermes éoliennes, pompes à chaleur, centrales biogaz, unités de recyclage des déchets, stations d’épuration) ainsi que de certains équipements “verts” (véhicules électriques, trains, tramways) constitue un défi majeur pour les pays d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du nord.
Quel(s) modèle(s) économique(s) faut-il privilégier pour y parvenir?
Quels sont les enjeux pour les entreprises européennes et africaines?
L’Observatoire est un espace de réflexion ouvert à toutes celles et ceux qui s’intéressent à cette problématique
Le constat
L’industrialisation « durable » de l’Afrique suppose de faire porter prioritairement les efforts sur le développement des filières vertes : mini-réseaux solaires hybrides, kits solaires, fermes éoliennes, pompes à chaleur, véhicules électriques, tramways, centrales biogaz, unités de tri et de recyclage des déchets….
Dans toute l’Afrique, on assiste déjà à l’installation de très nombreuses installations de ce type.
Toutefois, la quasi-totalité des unités installées est intégralement importée, principalement de Chine, d’Europe ou d’Amérique du nord.
Or, ce sont des centaines de milliards d’euros qui devront être investis au cours des 20 prochaines années.
La maitrise de la conception et de la fabrication des filières vertes constitue par conséquent un défi majeur pour les pays africains.
L’objectif est donc bien de concevoir et fabriquer les biens d’équipement « verts » dans les pays africains, plutôt que de les importer clés en mains.
Concrètement, cela signifie concevoir et construire sur le sol africain des usines de fabrication de panneaux solaires, des usines de tri des déchets, des unités de fabrication de matériel ferroviaire ,etc…..
Des partenariats stratégiques basés sur la co-conception et la co-production entre des industriels africains et européens permettraient d’assurer le transfert progressif du savoir-faire, de maximiser la valeur ajoutée locale, et serait un gage de compétitivité et de productivité.
Les objectifs
L’Observatoire vise trois objectifs principaux :
- Suivre l’évolution de ces filières vertes en Afrique
- Caractériser leurs leviers développement (modèles économiques, compétences requises…)
- Identifier les opportunités de partenariats entre industriels européens et africains.
En savoir plus sur les objectifs de l’Obs-02092022
Contenu du site
- L’Observatoire met à jour régulièrement 60 indicateurs qui comparent la situation et l’évolution des 15 pays africains couverts par l’Observatoire et de 5 pays “comparateurs” (Chine, Inde, Pologne, Serbie, Vietnam) , autour des thématiques suivantes.
– Environnement politique et institutionnel
- Une rubrique “Tissu industriel” décrit les investissements “verts” récents dans les 15 pays africains couverts par l’Observatoire, ventilés selon 7 filières.
- Des “Dossiers“ structurés autour de cinq thèmes qui constituent des facteurs-clés de développement du secteur manufacturier en Afrique:
– Enjeux socioéconomiques du développement manufacturier.
– Chaînes logistiques (passage portuaire, infrastructures routières et ferroviaires)
– Objectifs de Développement Durable et filières vertes
Pour chacun de ces dossiers, l’Observatoire réalise régulièrement des études de cas consultables aux liens suivants:
Liste chronologique des études de cas réalisées par l’Observatoire